L’agriculture française redevient celle d’un pays féodal et sous développé.
Faut il re-localiser l’agriculture ? Pendant que médias et syndicats attirent notre attention sur les entreprises qui délocalisent nous ne voyons pas qu’environ 35000 fermes par an disparaissent. Une ferme fait vivre environ 2 personnes dans les services et commerces des villages environnant. C’est donc environ 85 000 emplois qui disparaissent chaque année.
Nous devenons dépendant des autres pays que ce soit l’Espagne, les Etats Unis ou le Brésil. Le Limousin par exemple ne produit que 10 % de l’alimentation qu’il consomme.
Cela ne choque personne qu’un pays subventionne son agriculture afin de garder sa capacité à se nourrir et afin que chaque habitant puisse s’alimenter à des prix raisonnables. On ne comprend donc pas pourquoi, l’argent des contribuables sert à créer des entreprises agricoles immenses qui travaillent pour l’exportation. Nous sommes en train de retourner à une situation féodale que nous critiquons dans les pays en voie de développement : la terre appartient à une petite minorité de propriétaires qui produisent pour vendre aux pays riches.
Si l’on demande leur avis aux français, ils préfèrent sans aucun doute que la terre agricole soit répartie en petites fermes de 30-50 hectares, qui produisent de quoi les nourrir en respectant l’environnement et leur santé. Nous créerions ainsi 85 000 emplois viables chaque année. Même si l’on est pas d’accord, on peut comprendre qu’un système économique privé cherche à transformer la production agricole en une industrie exportatrice et financièrement rentable, mais que l’état utilise l’argent des contribuables pour faire disparaître la capacité d’une population à se nourrir, on croit rêver.
Pourquoi - Comment ? Voir éditorial complet www.intelligenceverte.org - www.greentrade.net