Le Lupin, plante symbole est de retour au Salon de l’Agriculture

 
Le Lupin fut la ressource en protéines légendaire des civilisations qui nous ont précédé, la Grèce, l’Egypte, Rome et l’Amérique pré-colombienne. 
 
Avec ses 450 espèces à la surface du globe, soit des milliers de variétés adaptées à toutes les situations et climats : des plaines arides du Soudan, où la mémoire collective a oublié celle qu’on appelait « la Fève d’Egypte » aux sommets escarpés de l’Altiplano où elle nourrit encore des milliers d’enfants chaque jour dans les cantines scolaires, et en Europe ou elle fit, au XIXème siècle, la fortune des producteurs de laine « Mérinos de Saxe » en nourrissant les moutons sur les plaines ingrates du nord de la Baltique, en Allemagne, ou sur le pourtour méditerranéen comme ressource alimentaire privilégiée des Romains, elle couvraient des contrées immenses  dont elle améliorait les sols ingrats, ce qui n’est pas la moindre de ses performances.
 
Aujourd’hui cette plante magique a pratiquement disparu des territoires où elle perpétuait ses bienfaits, et depuis un demi-siècle, la France et l’Europe toute entière sont dépendantes à 80 % des importations de soja américain pour la nourriture de leurs élevages.
 
Situation aussi extravagante que préjudiciable à l’équilibre de nos économies et à l’équilibre des écosystèmes qui se dégradent par l’emploi des engrais artificiels, alors qu’un précédent cultural de Lupin peut laisser 250 kg d’azote naturel à l’hectare, Tout en produisant 2 à 3 tonnes / ha. de graines riches en protéine pour l’alimentation humaine ou animale…
 
Cela paraît à peine croyable qu’on ait pu éradiquer des territoires et des mémoires humaines une plante aussi bénéfique, au point qu’on ne trouve presque plus de graines du Lupin jaune sur une grande partie de l’Europe, sauf dans les pays de l’Est. 
 
Nous avons décidé de sonner le réveil de la « belle endormie » et de reconquérir notre indépendance face à l’emprise du couple « soja-maïs » dont les méfaits ne sont plus à démontrer.
 
- monocultures  dévastatrices et pollutions généralisées.
- dégradation des sols et des écosystèmes agricoles
- dégradations et disparitions des ressources d’eau douce
- dégradations des économies nationales inféodées au modèle américain.
- désordres sanitaires et nutritionnels…
 
Pour savoir comment sortir notre agriculture de cette impasse et instaurer un modèle alimentaire durable venez nous rejoindre au Salon International de l’Agriculture :  MARDI 27 FÉVRIER 2018 à 16 h 00,  HALL 1 - Stand D 17, Bleu,Blanc,Coeur.
 
Philippe Desbrosses
 
Pour en savoir pluus, lire l'article de Centre Presse